Hematologie et cellules sanguines

Voici un article qui me tient à cœur car aujourd’hui je veux sauver les personnes qui se font empoisonner parce qu’elles partagent des connaissances en toute liberté. En effet, je me dirige vers des études de médecine après avoir étudié l’appareil cérébral dans l’homme neuronal que je vous conseille de lire dans son contenu intégral car j’ai occulté les parties les plus intéressantes.

Samedi j’ai fais des analyses et j’ai étudié mes résultats ce matin.

Dans un premier temps il faut parler des entreprises qui fabriquent ces automates par lesquelles elles réalisent ces calculs et mesures.

Dans le cas de mon labo et au niveau hématologique c’est à dire ce qui correspond à l’étude du sang c’est Sysmex.

1/ Hematies en Tera /L ou millions de mm³

La première donnée qui nous concerne sont les Hématies, ce sont l’ensemble des globules rouges du sang aussi appelés Erythrocytes mesuré en Tera / L.

Dans un premier temps je n’avais pas fait la correspondance avec la numération globulaire car ce n’était pas la même unité sur l’encyclopédie en ligne.

En effet la numération globulaire dans les calculs est notée en millions de mm³.

J’ai du faire une équivalence entre le Tera qui est égal 10^12 et le Litre égal à 1 dm³, 10^12 . 10-⁶ = 10^6 = Millions

1dm³ = 1000 cm³=1 000000 mm³

En effet au cube on multiplie par 10³ pour chaque saut d’unité donc deux dans notre cas on a deux sauts donc 10⁶

En toute logique 4,75 Tera / dm³ = 4,75 Millions par mm³

L’égalité est respecté on a une valeur plus petite d’un ordre 10^6 dans un volume plus petit 10^6.

Mais alors quelles sont les techniques pour étudier cette numération ?

1.1/ l’impédance et la focalisation hydrodynamique :

Les analyseurs utilisent l’impédance combinée à la technique de focalisation hydrodynamique pour la numération des globules rouges et des plaquettes.

L’impédance à volume fixe calibré permet de compter les cellules à travers un micro-orifice de comptage.

Cet orifice de comptage est composé de 2 électrodes traversées par un courant continu afin d’obtenir des impulsions électriques proportionnelles au volume des cellules sanguines qui le traverse.

Ces données électriques sont converties en histogrammes, représentant la distribution du volume.

La focalisation hydrodynamique en amont et en aval de la zone de mesure garantit une injection du liquide de gainage permettant l’unicité des passages, le parfait centrage des cellules ainsi que l’absence de déformation cellulaire (respect de la forme telle que « in vivo »).

2/Hémoglobine (en g/dL)

1 décilitre est égal à 100 centimètre cube.

L’Hémoglobine est une protéine de la famille des globine, c’est une métalloprotéine car elle contient du fer (hème)et c’est une protéine du sang qui permet de transporter l’oxygène par l’appareil respiratoire jusqu’aux tissus musculaires du corps pour la respiration cellulaire aérobie (lié à l’oxygène).

Quelle est la technique utilisée ?

2.1/La spectrophotométrie ou mesure du spectre par la lumière

La méthode recommandée par le comité international de standardisation de l’hématologie l’ICSH pour mesurer la concentration d’hémoglobine est la méthode de la cyanméthémoglobine. (j’ai crée deux hyperliens pour ce mot)

Le procédé de détection de l’hémoglobine utilise du laurylsulfate de sodium (LSS), un réactif sans cyanure.

Il lyse (les dissocie) les globules rouges et les globules blancs de l’échantillon.

Les groupes hydrophiles SLS peuvent désormais se lier à l’hème (contenant un atome de fer) et former un complexe coloré stable (SLS-HGB pour Hémoglobine)) qui est analysé à l’aide d’une méthode photométrique.

Une Diode Électroluminescente émet une lumière monochromatique, qui est absorbée par les complexes SLS-HGB du mélange.

L’absorbance est mesurée par un capteur photosensible et est inversement proportionnelle à la concentration en hémoglobine de l’échantillon.

Les méthodes photométriques d’absorption sont généralement influencées par la turbidité de l’échantillon (lipémie ou leucocytose).

La méthode SLS-HGB permet de minimiser ces interférences grâce à une dilution au 1/747e.

3.Taux d’hématocrite en %

Le taux d’hématocrite représente le volume occupé par les globules rouges par rapport au volume total dans le sang exprimé en %.

Le taux d’hématocrite représente à peu près 45 % du volume sanguin.

Ce taux est obtenu par centrifugation ce qui permet de séparer les globules rouges des globules blancs du plasma.

Constantes globulaires (plus des variables que des constantes )

4. Le volume globulaire moyen (VGM) en microm³ ou femtolitre

Le volume globulaire moyen mesure la taille du globule rouge et permet de caractériser le type d’anémie à savoir si il s’agit d’une macrocytose (gros globules) ou d’une microcytose (petits globule) La macrocytose est une anémie du au tabac ou à l’alcool, ou d’une microcytose liée à un manque de fer par exemple.

Le volume globulaire moyen se calcule par le taux d’hématocrite(3) divisé par le nombre d’hématies(1).

Quelle est la technique utilisée pour calculer le volume globulaire moyen ?

4.1/La fluoro-cytométrie en flux ou mesure de la cellule par le fluor

Avec la cytométrie en flux, nous examinons les cellules et les particules qui passent par un orifice de comptage très étroit.

Dans un premier temps, un échantillon de sang est aspiré et proportionné, puis dilué pour atteindre une teneur prédéfinie et marqué à l’aide d’un fluorochrome qui se lie spécifiquement aux acides nucléiques.

L’échantillon est ensuite transporté dans la chambre de mesure. L’échantillon est illuminé par le faisceau d’un laser semi-conducteur, capable de séparer des cellules au moyen de trois signaux différents :

  • diffusion frontale de la lumière (FSC : « forward scatter »)
  • diffusion latérale de la lumière (SSC : « side scatter »)
  • fluorescence latérale de la lumière (SFL : « side fluorescence light »).


L’intensité de la diffusion frontale indique le volume de la cellule ; la diffusion latérale fournit des informations sur le contenu de la cellule, telles que la taille du noyau ou les granulations. La fluorescence latérale indique la quantité d’ADN et d’ARN que contient la cellule.

Les cellules ayant des propriétés physiques et chimiques similaires forment une population similaire sur un graphique appelé diagramme de dispersion (scattergram).

5. Teneur corpusculaire moyenne en Hemoglobine (TCMH) (en pg)

Teneur donnant la masse moyenne en hémoglobine contenue dans un globule rouge. Se calcule par le taux d’hémoglobine divisé par la nombre d’hématies.

= TCMH

6. Concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (CCMH) (g/dL)

Moyenne de la concentration massique dans un certain volume de globules rouges.

Se calcule en divisant l’Hémoglobine par le taux d’Hématocrite.

= CCMH

7.Leucocytes

7.1 Polynucléaires neutrophiles en giga/L (occupent 63% du volume sanguin)

On les appelle polynucléaires à tort, ils n’ont pas plusieurs noyaux, mais leur noyau se divise en 3 lobes .

On les appelle neutrophiles car ils sont marqués grâce à un colorant neutre (voir Potentiel Hydrogène → PH).

Ils sont constitués de fines granulations dans le cytoplasme (membrane plasmique de la cellule)

Ce sont des myéloblastes, ils sont issus de la moelle osseuse.

Leur rôle est de s’attaquer à tous les micro-organismes (10⁻6), bactéries, levures, (champignons).

Ils sont attirés vers ces bactéries par chimiotactisme et traversent ainsi les vaisseaux sanguins par diapédèse pour gagner les tissus.

Ils sont attirés également par une fraction de protéines qu’on appelle le système du complément. (Système enzymatique participant à la destruction des antigènes)

Ils ont une capacité à un ingérer des particules étrangères (bactéricide) par phagocytose grâces à leurs granules.

Enfin, ils exècrent des substances qui participent à la réaction inflammatoire des tissus ce qui leur permet de recruter d’autres cellules immunitaires et d’autre part de détruire les pathogènes mais qui peut être nocif pour le corps si l’inflammation est trop forte.

7.2 Polynucléaires éosinophiles (gigal/L) 3 ,5 %

Noyau à deux lobes

marqués par un colorant à base d’éosine acide voir (PH)

anti parasitaire

anti allergique

Bon pour les tissus (évite les endocardites, les lésions articulaires, nerveuses, vasculaires)

Ils agissent par phagocytose mais pas anti-bactérienne

7.3 Polynucléaire basophiles (giga /L) 0,7 %

Contient de l’héparine une molécule anticoagulante, qui fait partie des glycosaminoglycanes (GAG). Les oses constitutifs sont : la N-acétylglucosamine 10 % et des acides iduroniques 90 %.

Sa structure, difficile à étudier, est souvent controversée. C’est un mélange de différents polymères essentiellement constitués d’unités disaccharidiques trisulfatées (3 atomes de souffre) :

Contient de l’histamine

Un excès de ces globules blancs est un mauvais signe, en effet une basocytose sont souvent signe de cancers liés au sang, à la moelle osseuse et des hyperlipidémies.

7.4 Lymphocytes (24,2%)

7.4.1/ Lymphocytes B ou Bone Marrow (Moelle osseuse en anglais) (10%)

Comme leur nom l’indique ils se développent dans la moelle osseuse

Portent des immunoglobulines spécifiques (récepteurs d’antigène).

Ces mêmes immunoglobulines vont produire des anticorps en réaction à son antigène complémentaire.

Ils se transforment en plasmocytes c’est à dire qu’ils produisent des anticorps directement dans le plasma sanguin et se divisent en clone par division cellulaire de la cellule mère.

7.4.2/ Lymphocytes T (Thymus)

Se développent dans la moelle osseuse puis le thymus

Comme les Lymphocytes B les lymphocytes T possèdent des molécules de membrane – récepteurs d’antigènes mais qui doit leur être présenté par une cellule macrophage tel qu’un monocyte ou un autre lymphocyte B. Le macrophage va dégrader l’antigène en les associant à des molécules dites de présentation : les molécules du complexe majeur d’histocompatibilité (C.M.H) C’est ce qui définit la compatibilité pour les greffes.

7.4.3/ Les Lymphocytes T CD4

(classe de différentiation ou (helper)) qui fabriquent des cytokines ou interleukines. Ces cellules spécialisées jouent le rôle de médiateur et de communication.

7.4.4/ Les Lymphocytes T CD8 (Classe de différenciation 8)

Ces lymphocytes sont dites cytotoxiques, elles ciblent les cellules responsables de cancers et de cellules infectées par des virus, ils jouent un rôle de suppresseur, ils contrôlent la réponse immunitaire

7.4.5/ Les Lymphocytes NK (Tueurs Naturelles)

Ces cellules sont spécialisés dans la réponse immunitaire cytotoxique et par l’intermédiaire des interleukines forment des cellules tueuses activés par lymphokines, on utilise ces cellules dans l’utilisation de certains cancers.

Exploration

Afin de déterminer chaque type de lymphocytes dans le sang on effectue une numération formule sanguine classique mais pour quantifier chaque classe de différenciation par contre on va avoir recours à des molécules membranaires qui réagissent à des techniques d’immunofluorescence. Il existent aussi des études plus complexes qui permettent de déterminer leur réaction face à des signaux d’activation.

Pathologie

Le nombre de lymphocytes dans le sang permet de déterminer si le patient souffre de pathologies

8/ Les Monocytes (8,5%)

9 / Plaquettes

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